L’œil de Magritte.
Un ciel à p(r)endre.
Je n’ai pas dans l’œil de moments de bonheur.
Pourtant, là où je suis, la vie m’apporte l’honneur.
J’ai dans la vue, un sixième sens – sensible.
Celui que m’apporte le fil de la vie.
Michel
*
De mon œil, je vois le dégoût, la rancœur.
Je ne vois rien de rose, comme vous le dites.
Cet œil marron noisette à l’air inoffensif se cache.
Cache quelque chose.
Il souffre peut-être.
Personne ne sait ce qu’il dégage.
Le paysage que je voyais, ce beau paysage plein de verdure,
De champs magnifiques – Vert et ciel bleu.
Et bien, l’herbe est devenue noire.
Le ciel est devenu gris.
Il n’y a plus de soleil.
Comment faire renaître une flamme éteinte ?
Amel
*
Je vois des enfants, des orphelins obligés de combattre pour manger,
pour survivre.
Gamins traités comme des monstres.
Formés pour être des machines… Machines à tuer.
Monde en sang.
Enfances volées pour quelques petits diamants.
On les appelle des soldats… Non, non !
Pas des soldats, mais des enfants soldats.
Des enfants.
Mon œil souffre.
Kama
*
Je vois.
De la tristesse.
De la peur.
Soundouss
*
Avec mon œil, je vois une gare déserte.
Personne à l’horizon.
Une liberté.
La belle vie.
Keren
*
Lumière blanche.
Je vois un petit garçon
Qui s’amuse avec sa sœur.
Jeux très dangereux.
Ils semblent joyeux.
Lynda
*
Je vois le bleu comme le ciel.
Je vois l’enfance.
Ma chambre calme.
Je vois mon père
Et son grand sourire.
L’enfance est loin.
Mon œil se promène vers la terre.
Cynthia
*
Dans mon œil, le début d’une nouvelle vie.
Un monde meilleur.
La paix règne.
Les gens sont aimables.
La drogue, les délinquants n’existent plus.
Lorenzo
*
J’ai dans l’œil, le feu d’une météorite.
Mon regard fonce vers le sol et explose.
Ses petites roches s’éparpillent dans les villes.
Dans les vies.
Les larmes tombent.
Larmes-tombes.
Les nuages protègent ma pupille.
Dans mon univers, il y a un maître.
Son départ et son arrivée.
Reda
*
Je vois la plage.
Le soleil qui brille.
Les vagues idéales.
Le sable jaune et le ciel bleu.
Seule au monde. Seule sur cette plage.
Fatima
*
Je retiens l’image.
Dans l’œil, ma pupille sourit.
Monde enrichi par la nature sauvage.
Monde peuplé d’êtres qui vivent leur vie plein de sourires.
Monde qui pleure à cause des agressions de l’homme.
Et cet homme qui danse sur cette terre qui pleure.
OmaÏd
*
Dans mon œil, ma famille.
Le départ, le voyage.
Le cœur coupé en deux.
Dans mon œil, un noyau qui me gêne.
Yahya
*
Mes yeux me mènent à la plage.
Au sable. A l’eau.
Au soleil.
Parfois, je vois une grande salle vide, noire et blanche.
C’est la salle de mes souvenirs.
Le bonheur, parfois la tristesse.
Mes pupilles ne sont faites que pour ouvrir la porte du souvenir.
Sami
*
Mon œil fixe la ville,
Cherche la joie.
Se perd dans la foule.
Je me sens seule.
Dounia
*
Je vois l’avenir de la terre et du ciel.
Des terres lointaines.
Je vois aussi le passé.
Créatures antédiluviennes.
Je pars.
Mehdi
*
Je suis en altitude.
Je vois le bonheur des grandes familles.
Je descends en direction d’une rue de Paris.
La richesse du monde est là.
Je voyage.
Fabrice
*
Je regarde la vie des pauvres qui s’enfuit.
Petit à petit.
Les enfants appellent au secours leur maman.
Le ciel s’énerve contre la terre.
Je m’enfuis vers le passé pour travailler.
Ayoub
*
Je vois une plage peuplé de rires.
Mon oeil va se perdre dans la mer.
J'ai peur d'être seule dans ces rires.
Réel. Rêve.
Mon regard s'enfuit.
Laetitia
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Je vois une plage peuplé de rires.
Mon oeil va se perdre dans la mer.
J'ai peur d'être seule dans ces rires.
Réel. Rêve.
Mon regard s'enfuit.
Laetitia
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5 commentaires:
Merciii Anne Mulpas Il Est trop Frai Le Miens
merci ANNE MULPAS , pour la publication .
Merci anne mulpas de nous faire ce travail
starfoukeusssssss c trop migon de vrai poete franchemant sisi
Je vois que ce projet avec Anne Mulpas vous ouvre bien des horizons et que vous écrivez de merveilleux textes collectifs!
Au plaisir de vous lire très prochainement!
à bientôt,
Virginie
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